DAV 20 - Le Verger, Centre technique et logistique OIKEN à Daval, Sierre VS

Années 2020
Tailles XL
Client OIKEN
Coût 50 mio. CHF
Architectes IPAS architectes et planificateurs SA
Typologies Industrie
Statuts Projet
Commission Concours
© Visualisations Dunedin Arts
Team Egger Michel
Ott Eric
Thiébaud Romain
Marconato Loïc
Lieu Sierre VS

Information

Description:

Tout regard porté sur un lieu apporte à la fois une mise en forme et une mise en perspective ; c’est un ‘acte rétinien’ qui demande de regarder, d’observer, de voir, mais aussi de faire voir, et pour cela, de produire et de reproduire. Ce site offre l’opportunité d’une relation naturelle entre paysage et architecture qui participe à notre perception culturelle qui n’est pas seulement optique mais engage la totalité de nos sens. Le projet tente d’enlacer les langages de l’architecture et de la nature, de rendre cette association émotionnellement et spatialement féconde. Il se caractérise par un toit flottant inspiré des ondes de l’horizon d’houppiers constitués par les vergers voisinants. Dessous un espace ‘boisé’ se fond parfaitement dans la prairie ; une sorte d’urba-foresterie qui associe les composants de l’activité ‘artisanale’ d’Oïken avec celle de l’arboriculture locale. Le toit est percé de patios de lumière pour créer à chaque niveau un intérieur naturellement éclairé, ouvert et aéré. La façade double peau du toit est constitué d’un premier feuillage de verre photovoltaïque bifacial blanc abritant l’espace tertiaire de l’inconfort sporadique des conditions météorologiques et de l’ensoleillement. Ce projet va à la rencontre d’un monde naturel et d’un monde technologique. Une architecture constituée de feuillages de verre qui se déploient pour aller chercher la lumière du soleil et apporter des solutions environnementales adaptées à l’écologie du Valais. Aujourd’hui, l’énergie nécessaire à la construction devient supérieure à celle nécessaire à son chauffage sur l’entier du cycle de vie. Il s’agit de transiter vers une économie circulaire, c’est-à-dire de réduire la pression sur les ressources naturelles en agissant sur les déchets et la raréfaction des ressources naturelles. Afin d’assurer le déploiement d'une ‘écologie temporelle’ qui permette aux hommes et aux territoires de trouver le bon tempo, nous avons considéré le site et les ressources locales comme les principaux gisements de matières premières.